HASHIR AL ERETZ SINAI

( Israël)

Hashir al eretz Sinaï

hashir al eretz sinai,
hu shir hamasa hagadol bamidbar
eheye na ani hanose'a hashar
ha'over bedarchey ha'afar

hashir al eretz sinai,
avak hamidbar mit'arev bis'ari
nidbak bevigdy umaz'hiv et ori
Velibi holech achar einai

ani gadalti be'eretz ktana
al- ken shiri ma'le tadhema
ani gadalti be'eretz ktana
al- ken shiri ma'le tadhema


ko adirim hamishorim shtufey haShemesh hakey'tzit
ka'eleh, lo ra'iti me'odi
ko adirim hem heharim ha'asuyim sal'ey granit
ka'eleh, lo ra'iti me'odi

hashir al eretz sinai
hu shir hapgisha im anshey hamidbar
eheye na shofar le'anshey hamishmar
hayoshvim le'orka shel giv'at he'afar

hashir al eretz sinai
avak hamidbar mit'arev bis'aram
nidbak bevigdam umaz'hiv et oram
viydehem bki'ot bichley nishkam

ani gadalti beva'it katon
al- ken shiri maleh timahon
ani gadalti beba'it katon
al- ken shiri maleh timahon


ko adirim habitzurim biktzeh ha'aretz hachama
ka'eleh, lo ra'iti me'odi
hamishkanot hachafurim bema'aveh ha'adama
ka'eleh, lo ra'iti me'odi

ani bagarti ba'aretz hazot
ve'etzev bashir halum hamar'ot
ani bagarti ba'aretz hazot
ve'etzev bashir halum hamar'ot


ki milchamta ko aruka
ki milchamta ko aruka
ve'al charba tichyeh ve'al charba

ki milchamta ko aruka
ki milchamta ko aruka
al- ken hashir mahul gam be'tuga.
Le chant sur le pays du Sinaï

Le chant sur le pays du Sinaï,
Est le chant de la grande traversée dans le désert.
Fais que je sois le voyageur chantant
Qui passe par les chemins poussiéreux.

Le chant parle du pays du Sinaï,
La poussière du désert se mélange à ma chevelure,
Elle se colle à mon vêtement, et dore ma peau,
Mon cœur accompagne mes yeux.

J’ai grandi dans un petit pays
C’est pourquoi mon chant est rempli d’étonnement.
J’ai grandi dans un petit pays
C’est pourquoi mon chant est rempli d’étonnement.


Comme ils sont vastes, les plateaux inondés d’un soleil estival !
Depuis que j’existe, je n’en ai pas vu de semblables.
Comme elles sont majestueuses, les montagnes de granit !
Depuis que j’existe, je n’en ai pas vu de semblables.

Le chant sur le pays du Sinaï,
Est le chant de la rencontre avec les hommes du désert,
Fais que je sois un cor pour les hommes de garde
Qui sont assis le long de la colline de poussière.

Le chant parle du pays du Sinaï,
La poussière du désert se mélange à leur chevelure,
Elle se colle à leur vêtement, dore leur peau,
Et leurs mains expertes au maniement des armes.

J’ai grandi dans une petite maison
C’est pourquoi mon chant est tout ébloui.
J’ai grandi dans une petite maison
C’est pourquoi mon chant est tout ébloui.


Comme elles sont vastes, les fortifications à la limite de ce pays brûlant.
Depuis que j’existe, je n’en ai pas vu de semblables.
Les habitations creusées dans la profondeur de la terre,
Depuis que j’existe, je n’en ai pas vu de semblables.

Je suis devenu adulte dans ce pays,
Et la tristesse est dans le chant frappé par des rébellions.
Je suis devenu adulte dans ce pays,
Et la tristesse est dans le chant frappé par des rébellions.


Car sa guerre est si longue,
Car sa guerre est si longue,
Et il vivra par son épée, par son épée.

Car sa guerre est si longue,
Car sa guerre est si longue,
C’est pourquoi le chant est mêlé aussi de chagrin.
Texte de Shapira Rachel.

Source : Danses d'Israël


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