HASHIR AL ERETZ SINAI |
Hashir al eretz Sinaï
hashir al eretz sinai, hu shir hamasa hagadol bamidbar eheye na ani hanose'a hashar ha'over bedarchey ha'afar hashir al eretz sinai, avak hamidbar mit'arev bis'ari nidbak bevigdy umaz'hiv et ori Velibi holech achar einai ani gadalti be'eretz ktana al- ken shiri ma'le tadhema ani gadalti be'eretz ktana al- ken shiri ma'le tadhema ko adirim hamishorim shtufey haShemesh hakey'tzit ka'eleh, lo ra'iti me'odi ko adirim hem heharim ha'asuyim sal'ey granit ka'eleh, lo ra'iti me'odi hashir al eretz sinai hu shir hapgisha im anshey hamidbar eheye na shofar le'anshey hamishmar hayoshvim le'orka shel giv'at he'afar hashir al eretz sinai avak hamidbar mit'arev bis'aram nidbak bevigdam umaz'hiv et oram viydehem bki'ot bichley nishkam ani gadalti beva'it katon al- ken shiri maleh timahon ani gadalti beba'it katon al- ken shiri maleh timahon ko adirim habitzurim biktzeh ha'aretz hachama ka'eleh, lo ra'iti me'odi hamishkanot hachafurim bema'aveh ha'adama ka'eleh, lo ra'iti me'odi ani bagarti ba'aretz hazot ve'etzev bashir halum hamar'ot ani bagarti ba'aretz hazot ve'etzev bashir halum hamar'ot ki milchamta ko aruka ki milchamta ko aruka ve'al charba tichyeh ve'al charba ki milchamta ko aruka ki milchamta ko aruka al- ken hashir mahul gam be'tuga. |
Le chant sur le pays du Sinaï
Le chant sur le pays du Sinaï, Est le chant de la grande traversée dans le désert. Fais que je sois le voyageur chantant Qui passe par les chemins poussiéreux. Le chant parle du pays du Sinaï, La poussière du désert se mélange à ma chevelure, Elle se colle à mon vêtement, et dore ma peau, Mon cœur accompagne mes yeux. J’ai grandi dans un petit pays C’est pourquoi mon chant est rempli d’étonnement. J’ai grandi dans un petit pays C’est pourquoi mon chant est rempli d’étonnement. Comme ils sont vastes, les plateaux inondés d’un soleil estival ! Depuis que j’existe, je n’en ai pas vu de semblables. Comme elles sont majestueuses, les montagnes de granit ! Depuis que j’existe, je n’en ai pas vu de semblables. Le chant sur le pays du Sinaï, Est le chant de la rencontre avec les hommes du désert, Fais que je sois un cor pour les hommes de garde Qui sont assis le long de la colline de poussière. Le chant parle du pays du Sinaï, La poussière du désert se mélange à leur chevelure, Elle se colle à leur vêtement, dore leur peau, Et leurs mains expertes au maniement des armes. J’ai grandi dans une petite maison C’est pourquoi mon chant est tout ébloui. J’ai grandi dans une petite maison C’est pourquoi mon chant est tout ébloui. Comme elles sont vastes, les fortifications à la limite de ce pays brûlant. Depuis que j’existe, je n’en ai pas vu de semblables. Les habitations creusées dans la profondeur de la terre, Depuis que j’existe, je n’en ai pas vu de semblables. Je suis devenu adulte dans ce pays, Et la tristesse est dans le chant frappé par des rébellions. Je suis devenu adulte dans ce pays, Et la tristesse est dans le chant frappé par des rébellions. Car sa guerre est si longue, Car sa guerre est si longue, Et il vivra par son épée, par son épée. Car sa guerre est si longue, Car sa guerre est si longue, C’est pourquoi le chant est mêlé aussi de chagrin. | |
Texte de Shapira Rachel. |